Les vacances d’été en Norvège s’annonçaient bien cette année… À notre arrivée, le mercure affichait gaiement les 27 degrés. Le soleil me faisait oublier que ma valise avait raté la connexion pour Oslo à l’aéroport de Munich.
Les enfants étaient ravis, les premiers tours en bateau sont un succès.
Hélas, dès le 3ème jour, la chance tourne. Le soleil boude et fait place à un temps capricieux et instable, les nuages défilent sans trêve dans un ciel chargé de chagrin.
L’ambiance résolument vacancière est réléguée au placard… et la grisaille ambiante gagne mon moral.
Certes il y a bien eu quelques balades du soir lors de semies-éclaircies, où les paysages m’ont emmené dans mes rêves intérieurs, évasion temporaire et salvatrice…
Puis la pluie n’a cessé de tomber, jour après jour, impitoyablement… J’ai du faire face au homesick blues.
Que faire lorsque le ciel n’en peut plus de pleurer ?
Il y a bien toujours quelques anecdotes amusantes, qui permettent de garder l’esprit alerte, comme ce coiffeur norvégien à l’enseigne décalée (mais le français ça fait tellement chic!) :
Il y a aussi la dernière mélodie locale à la mode, Scared of Heights de Espen Lind, chanson accompagnée uniquement par un tuba et un ukulélé (décidemment cela me poursuit)
et sa parodie en norvégien : Scared of Lind pour les linguistes… par Bye et Rønning
Autre distraction, le baromètre naturel norvégien (voyez comme il est déprimé) :
C’est assez marrant car il ne se trompe pas. Le bois utilisé (généralement du jeune sapin) réagit aux différences de pression atmosphérique et pointe vers le bas s’il fait mauvais, vers le haut si les pressions sont élevées. En cas de temps incertain, le morceau de bois reste horizontal…
Un Viking a eu le sens de l’humour d’adapter ce baromètre :)
Allez, pour vous prouver qu’il est vraiment tombé des trombes d’eau, une dernière photo d’une cascade bouillonnante, Børtevann i Østfold :